• Fred Feuerberg

      

    Fred Feuerberg

      
    NOM:
     Feuerberg
       
    PRéNOM:
     Frederick (Fred)
        
    AGE:
     17 ans
       
    SEXE:
     Masculin
      
    TERM L

     

    POUVOIR / ESPECE :

    Même s'il n'a pas l'impression de l'être, Fred est parfaitement humain. Néanmoins, il n'est pas sans pouvoir. Il en a un qu'il n'utilise quasiment jamais, car il n'a tout simplement pas l'opportunité de l'utiliser. Il a l'étrange capacité de s'introduire dans les rêves des gens. On peut penser que c'est inutile car il devient juste une sorte d'accompagnateur du rêveur, mais il peut aussi communiquer avec lui à distance grâce à ça, ce qui est extrêmement pratique pour transmettre des messages secrets. Mais s'il se concentre au moins un peu, il peut prendre complètement possession du rêve et en faire ce qu'il veut. Littéralement son terrain de jeu. Il est donc très facile pour lui de les transformer en cauchemars

    Mais ce n'est pas son seul pouvoir. Lui qui pensait ne pouvoir contrôler que les rêves des gens, il se rendit compte à force de pratique que cela ne se limitait pas qu'au sommeil. En effet, Fred a la capacité psychique d'induire des hallucinations à un ou des individus, à leur faire voir et/ou entendre quelque chose qui n'est pas vraiment là. Plus l'illusion est complexe ou intense, plus son pouvoir s'affaiblit temporairement, jusqu'à même le faire saigner du nez ou des yeux. Mais ce qui devient dangereux, c'est que les hallucinations ne sont pas que visuelles. Elles sont aussi physiques.

    Caractère :

    Fred est un adolescent bien intentionné, mais incompris et troublé. Il manque un peu de signaux sociaux, mais seulement dans une très petite mesure. Fred semble être très intelligent, mais impulsif et parfois imprudent. Il semble être de nature légèrement superstitieux et spirituel, et ne se retiens pas de partager ses "croyances" à haute voix. Parlant d'ailleurs assez souvent de dieu, on pourrait penser qu'il est religieux mais maintiendra qu'il est agnostique. Fred se sent probablement aliéné de son environnement et des institutions qui l’entourent, défiant parfois ouvertement l’autorité et défendant ses convictions.

    Fred semble dériver dans un rêve éveillé sans fin, son esprit bourdonnant de pensées dès son réveil ; ce qui lui donne souvent l'air pensif et déconnecté de la réalité. Il n'a pas d'amis proches ou de confident, non pas qu'il n'en a pas envie mais sa psychologie semble faire fuir par mal de monde, lui donnant d'ailleurs le surnom de Freak. Il interagit avec des personnes seulement quand elles se présentent à lui mais ne préfère ne pas le faire car il a l'impression d'être différent et de ne pas faire partie du même monde. Il se montre d'ailleurs très agressif ou sarcastique lors de discussions, voire parfois les deux en même temps, ce qui lui vaut un isolement social quasiment complet. Même s'il semble ne pas trop en souffrir, son fort intérieur souffre de cette solitude constante. Il ne veut pas être seul, mais il ne veut pas être mal accompagné non plus.

    Il sort très souvent des discours étranges et très abstrait que seul lui peut comprendre, comme s'il se parlait à lui-même. Il ressent très souvent un inconfort intense lors des relations interpersonnelles et peut paraître socialement maladroit, à l'écart ou égocentrique. En plus de paraître bizarre ou anormal, il terrifie souvent les gens avec des comportements qu'il n'arrive pas à percevoir comme incorrect, comme se mutiler pour calmer son stress intense ou observer les gens avec attention comme s'il regardait une scène d'un film, comme s'il était extérieur. C'est d'ailleurs en faisant ça qu'il n'éprouve aucun complexe sur ce qu'il est réellement, se sentant plus authentique que les gens qu'il observe, décidant de ne pas vivre dans le paraître pour seulement renvoyer à une image de lui convenable aux yeux des gens. Ainsi, le regard des autres est la dernière chose au monde qui pourrait lui créer des mal-êtres. Ça lui permet aussi d'être très renseigné sur ce qu'il se passe autour de lui, lui donnant également l'impression qu'il est une sorte de spectateur interne d'une grande et longue série.

    Histoire :

    “Par où commencer…?

    J'ai été adopté très jeune et je suis vite redevenu orphelin, mais pas de la manière dont vous pensez. Mon démon était… assez à part. Il ne prêtait pas beaucoup d'attention sur moi, alors… je me suis tourné vers ma mère. J'ai pu donc remarquer quelques mois avant que tout ne dégénère que quelque n'allait pas. Elle devenait de plus en plus… lunatique. Je sais, de ma part c'est assez ironique. Mais tout s'est empiré au fil des mois. Je… je ne la reconnaissais plus vraiment. Je m'enfermais donc dans ma chambre, étant obligé de subir ses cris, jusqu'au jour où tout s'est stoppé. Mon démon est allé voir dans la salle de bain et… elle s'est tuée. J'ai essayé d'être triste, mais… rien ne sortait. C'était comme si c'était une inconnue. Mais au fond, je savais que quelque chose n'allait pas. Je savais que je ne trouverais aucune réponse de toute manière, alors j'ai essayé d'oublier.

    J'était livré au démon. Et ce n'est pas ce que je m'imaginais. Je pense qu'il a toujours été comme ça, mais qu'en présence de ma mère, il portait un masque sans arrêt. Un masque qu'il retirait à chaque fois qu'elle n'était pas là. Il a commencé à me prendre pour son antidouleur quotidien. Mais au fond, j'ai l'impression de le comprendre. Je pense qu'il a besoin de cet antidouleur. Mais je trouve ça injuste, j'aimerais bien en avoir un moi aussi. Rien que de le voir défaire sa ceinture me fait mal, et ça commence à m'épuiser. Parfois j'ai l'impression qu'il veut me tuer. La moindre éclaboussure de mon sang le remplis de satisfaction. À chaque fois qu'il me regarde, je vois sa haine dans ses yeux. Je ne le déteste pas, à vrai dire : il me fait de la peine. J'imagine que je n'ai rien d'autre à faire que de le supporter.

    J'ai connu une fille un jour, quand j'était au milieu du collège. Elle était spéciale. Un peu comme moi, mais meilleure. Bien bien meilleure. Je l'admirais tellement, et pour être honnête, je crois que je l'aimais. Elle avait une assez mauvaise réputation, juste pour ce qu'elle était. C'était stupide. Mais elle s'en fichait totalement, elle tenait tête à n'importe qui. Je pense qu'elle s'est prit d'intérêt pour moi parce qu'elle a vu qu'on faisait parti de la même team. Elle n'était pas juste mon amie, elle était mon bouclier. Mon médicament. Ma vie. Elle me comprenait et m'aidait du mieux qu'elle pouvait. On a passer tellement de temps ensemble, tant de temps à parler en marchant sur des chemins de fers abandonnés en pleine forêt. C'est avec elle que j'ai eut les conversations les plus profondes sur la vie en générale. Y'avais rien au monde que j'aurais pu lui refuser. Quand la nuit tombait, j'étais triste de ne plus pouvoir prendre de photos, mais elle me rassurait toujours avec une phrase. Une phrase que je n'oublierais jamais. « Le soleil brillera de nouveau ». Je l'ai toujours pris personnellement. C'est le genre de phrase qui cache plus que ce qu'elle veut dire. Quand je rentrais le soir, je m'attendais à l'enfer quotidien. Le démon tapant du pied en m'attendant, une bouteille de bière à la main ou encore prêt à défaire sa ceinture. Mais juste penser à elle, plus rien ne faisait mal. Pas de doute là-dessus, je l'aimais. Je n'en avais rien à carrer de me faire battre parce que je la voyais, elle était comme moi ; et c'est tout ce qui emportait.

    Je me souviens de ce jour. C'était un de ces jours où on peut sentir la neige dans l'air. Parfois, vous avez juste à respirer pour sentir l'hiver. C'est froid, mais c'est… nostalgique. Comme quelque chose que vous avez connu il y a très longtemps, et qui revient à vous soudainement comme une idée surgissante. J'aime beaucoup cette odeur. C'est pourquoi j'ai toujours préféré l'hiver. Ce n'est pas juste un saison, c'est plus que ça. La plupart des gens préfèrent l'été, ça les rend plus heureux. Mais c'est le contraire pour moi. J'ai toujours l'impression de perdre quelque chose, et ça me rend… incomplet. Mais quand elle était avec moi, je ne me suis jamais senti incomplet. Elle me complétait quand je me sentait vide à l'intérieur, comme elle l'a fait cette nuit-là. La neige à commencer à tomber, et elle était en face de moi, les yeux fermés en dansant. Elle m'avait entendu jouer de la guitare, mais même quand j'ai arrêté… elle semblait de pas avoir remarqué et a juste continuer à danser sous les flocons… comme un ange. Comme si elle entendait une mélodie invisible. Une mélodie que je pouvait presque entendre. Juste en la regardant, j'avais l'impression que mon cœur se remplissait comme un ballon sur le point d'éclater. C'était comme une scène, quelque chose d'en dehors de ce monde comme une vague de miracle, que personne, absolument rien ne pourrait tuer. Je n'ai jamais vécu de meilleur jour que celui-ci. Parfois, il y a tellement de beauté dans le monde… Une beauté que personne ne voit.

    Un jour, j'ai vu un camion près de sa maison. Elle était dedans. J'ai couru vers elle pour savoir ce qu'il se passait, mais à peine arrivé, le camion s'est mis à démarrer. La fenêtre ouverte, elle a crier « Je reviendrais te chercher ». Je n'ai jamais vraiment compris ce qu'il s'est passé ce jour-là. C'est arrivé si vite, si brutalement. Tous les jours, j'attendais à l'endroit où on avait l'habitude de se retrouver. Mais… elle n'est jamais revenue. J'ai crocheté la porte de sa maison, qui était complètement vide. J'ai cherché, mais il n'y avait rien. Je n'ai pas pu le supporter. Une nuit, j'ai volé quelques bouteilles d'alcool au démon, j'ai aspergé toute la maison puis j'ai allumé le briquet, et je l'ai jeté. C'était… massif. Mais ce n'était pas assez. J'ai cassé des choses, beaucoup de choses. J'ai coupé autant de fois que je le pouvais, mais ce n'était jamais assez. Je devais toujours faire plus. Rien n'était extrême, et mon fort intérieur criait pour de l'abusif, comme si je n'allais jamais être satisfait autrement. Je ne savais pas où j'allais, je pensais que j'allais me mener à mon autodestruction. Mais j'ai trouver quelque chose. En m'éclatant la tête contre mon armoire, quelque chose de lourd est tombé sur ma tête. C'était une caméra. C'était un de ses cadeaux qu'elle m'avait fait pour que je puisse filmer et faire des photos de meilleures qualités. Depuis ce jour, je l'ai toujours sur moi. Quand je filme des flocons tomber les jours de neiges, j'ai toujours l'impression de percevoir l'ange dansant une nouvelle fois. À chaque fois. Ça m'aide à me souvenir. ...J'ai besoin de m'en souvenir. Il a tellement de choses que les gens ne voient pas, des choses dont j'ai l'impression d'être le seul à les remarquer. De la beauté là où les gens voient quelque chose de sordide. Comme la mort.

    J'imagine que je pourrais être en colère pour ce qu'il m'arrive, mais c'est si dur de rester en colère quand vous avez… ces souvenirs. Quand de mauvaises choses arrivent, j'ai l'impression que mon cœur ne tiendra pas. Mais je n'oublie jamais de fermer les yeux, en espérant me souvenir autrement qu'à travers l'objectif de ma caméra. Mais parfois… ça ne marche pas. C'est pourquoi mon couteau ne me quittera jamais. J'ai si peur de moi-même. J'ai parfois l'envie de reproduire la beauté que je vois, à tel point que je ne peux plus me contrôler, comme si une force s'emparait de moi. J'ai l'impression de perdre les pédales, d'être imprévisible et de devoir fuir tout le monde comme si c'était la bonne chose à faire. Je n'arrive à calmer cette angoisse qu'avec des médicaments ou en la coupant, et étant donné que je n'ai pas accès à quelconque médicaments, j'ai toujours mon couteau sur moi. Le secret de la douleur, c'est de pouvoir l'utiliser quand on arrête de la sentir. La satisfaction d'une coupure profonde pourrait me guérir de tous mes maux. Je ne suis pas triste, je crois que je suis juste obsessionnel. Je me gratte souvent les bras jusqu'au sang à l'idée de ce que je pourrais faire. J'ai tout gâché. Je suis détraqué, et personne ne peut me réparer. Seul un fou essayerait de réparer la machine infernale qui me sert de cerveau. J'espère juste que lorsque le monde se terminera, je pourrai enfin pousser un soupir de soulagement. Parce qu'il y aura tellement de choses à faire.”

    Armes :

    Fred a sans arrêt sur lui un couteau de chasse a lame fixe.

    anecdotes :

    Origine: Allemand par le père, Anglais par la mère
    Voix: Wes Bentley

    À la nuit tombée, son père verrouille toujours la porte de sa propre chambre, car il arrive à Fred de somnambuler avec une hache sur l'épaule. La première nuit où c'est arrivé, il blessa assez gravement son père inconsciemment et depuis, il a une grosse cicatrice qui lui fait toujours mal. C'est assez rare mais ça arrive de temps en temps pour des raisons que les deux ignorent totalement, ce qui leur donne la chair de poule mais pour deux raisons différentes. L'un à peur pour sa vie, l'autre est excité à l'idée de ce qui pourrait se passer si ça allait plus loin.

    Quelque chose d'assez remarquable chez Fred et qui est assez inquiétant, il est terriblement maigre. Tellement qu'on peut très clairement voir sa colonne vertébral se dessiner sur son dos. En plus de cette maigreur, il est couvert de cicatrice partout, de deux sortes différentes ; soit des coupures, soit des traces rouges longues et larges. Malgré ça, il démontre une agilité, une tolérance à la douleur et une défense assez exemplaire, il arrive d'ailleurs à rivaliser au corps à corps avec des personnes aux physiques bien plus avantageux que lui, pour peu que ces personnes ne sachent pas se battre.

    On peut trouver Fred à des endroits très hasardeux s'il n'est pas en cours, toujours en train de scruter le moindre environ ou prenant en photo des tas de choses. Bien qu'assez mystérieux à mis à l'écart, il n'est pas non plus totalement inconnu aux yeux des gens de l'Académie. « Ouais ; il est bizarre, il fait flipper et il est un peu malaisant mais hey, c'est un être humain. Ça serait pas cool s'il lui arrivait malheur. » c'est probablement ce que les gens vous diront, parfois avec un poil d'hypocrisie.

    Il mesure 1m78.

    Relations :

    Jack Acker → Bonne connaissance

    P'tit Donnie → Complices

    “Alice” → Père

          ___________________________
     
    CRÉATEUR — Donnie.


    FICHE DE PERSONNAGES — Chrona, modifications de Donnie.

    IMAGES:

    IMAGES DE LA CHAMBRE:


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